Historique
En 1961, Maître J.J. QUéro (maître fondateur de notre méthode) a débuté la pratique du Judo et du Ju-Jitsu. Jusqu’en 1971.
Moniteur puis Professeur diplômé d’Etat en 1969, Sous-Officier des Sports de combat pour la Défense Nationale et les Forces Armées pendant cinq ans, il étudie le Judo, le Ju-Jitsu et les méthodes de combat assimilées à l’Institut National des Sports à Paris avec Maître Shozo AWAZU et les entraîneurs nationaux.
Il devient en 1970, entraîneur provincial au service de la fédération belge de Judo. C’est à cette période qu’il a pu former plusieurs champions de Judo à l’échelle nationale et internationale et qu’il a participé aux cours nationaux dirigés par maître Ichiro ABE et plus tard aux entraînements nationaux dirigés par les champions japonais FUJIHARA, et SASAKI finaliste des championnats du monde.
Deux années après, constatant que le judo devenait une lutte purement physique et qu’il s’éloignait de jours en jours de la véritable définition faite par son créateur, il décide d’abandonner définitivement la pratique et l’enseignement du Judo de compétition et de retourner aux sources mêmes des disciplines sportives que je pratiquais, ce qui lui a permis à l’âge de 30 ans de trouver le véritable Budo. Dès son retour du Japon en 1975, avec un titre de "Shi-Han" (Maître) de Ju-Jitsu Traditionnel, et une licence signée par le fondateur de l'Hakko-Ryu-JuJitsu qui confirme le niveau des études complètes et réussies dans le "Gokyo" qui regroupe les cinq cours d'instruction technique de l'Ecole "Hakko", il décide de prendre contact avec Monsieur Jean-Lucien JAZARIN qui avait démissionné de son poste de président du collège national des ceintures noires de France et qui, au bout de 22 années de présidence, avait constaté que "l’enseignement des vieux maîtres japonais et celui de la lignée des maîtres orientaux ne pouvait plus s’épanouir, ni même se transmettre dans une telle atmosphère".
Aujourd’hui, les années ont passé mais il a respecté le serment que j’avais fait à Monsieur JAZARIN en 1980, il s’est efforcé de devenir un "catalyseur" et un véritable représentant de "Budo traditionnel". Comme il le disait, "Shin" demeure, "ce qui est" ne pouvant être détruit.
Au Japon actuellement, les anciens arts martiaux affaiblis par l’apparition des "Budo" modernes : judo, karaté, aïkido, kendo... ne sont plus pratiqués que par de petits groupes qui se sont transmis de génération en génération, comme un trésor familial, un enseignement qu’ils ne voulaient pas voir se perdre.
C’est le 25 décembre 1982 que Maître J.J. Quéro ( Maître de JuJitsu Traditionnel et Professeur diplômé de l’Etat Français) décida d’appeler sa méthode "Wa-Jutsu" (méthode à but non compétitif, pour une recherche et une compréhension de l’accord et de la paix). Cette méthode qui a fait ses preuves et qui a été améliorée progressivement jusque nos jours doit-être pratiquée en étant inspirée de la voie de la vie qui recherche la vérité et la réalité universelle ; c’est-à-dire le principe initial "WA" (l’Unité toute puissante pour vivre en accord et en paix).
En ce qui concerne l'Histoire de l'A.E.J.T.
Dès 1975, celle-ci a regroupé tous les effectifs des clubs de Judo et JuJitsu que je dirigeais en France et en Belgique soit un millier de pratiquants et bien entendu suite aux nombreux stages que j’ai donné en France et dans les pays étrangers, l’A.E.J.T. est devenue progressivement une école de Ju-Jitsu Traditionnel de dimension internationale, connue aujourd’hui pour son sérieux dans la présentation, la diffusion, et l’enseignement de la méthode Wa-Jutsu à but non compétitif, pratiquée actuellement par plusieurs milliers d’élèves.
